Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 11 avril 2024

Les travaux de la nouvelle gare d'Avry-Matran ont commencé

 

Prévus à la base pour 2022, les travaux de la nouvelle halte CFF d'Avry-Matran ont démarré ce lundi. Ce projet de 21 millions de francs est lié à l'introduction de la cadence au quart d'heure entre Avry-Matran, Villars-sur-Glâne et Fribourg, indiquent ce jeudi les CFF.

Située dans une zone en développement, cette future gare devrait, à terme, accueillir 3'000 visiteurs par jour. Pourvue de deux quais d'une longueur de 220 mètres, elle remplacera les haltes de Matran et Rosé, qui ne répondent plus aux normes de la Loi sur l'égalité pour les personnes handicapées, informent les CFF.


Le nouvel arrêt entraînera la fermeture des points d'arrêt vétustes de Rosé et Matran
Source: CFF

Les travaux, dont certains auront lieu de nuit, seront terminés en décembre 2025. Les trains circuleront normalement durant la majeure partie des travaux, "à l'exception de certains week-ends, lors desquels les horaires seront adaptés", précisent les CFF. Quant à la cadence de 15 minutes, elle devrait être introduite en 2028.

Mattia Pillonel

Frapp.ch

Les Fribourgeois roulent dans les voitures les moins bling bling de Suisse

 

Les fribourgeois ne mettent pas tout leur argent dans leur véhicule

Dans un communiqué de presse, l’assurance AXA souligne: «Les voitures les moins chères sont immatriculées dans les cantons du Jura, de Neuchâtel et de Fribourg. Dans ces cantons, la valeur moyenne s’établit entre 43 000 et un peu plus de 44 000 francs, soit plus de 10% de moins que les 49 000 francs que la population suisse paie en moyenne.» Pour être précis, la valeur moyenne des voitures fribourgeoises se monte à 44 356 francs. Tous ces chiffres se rapportent à l’année 2023.

A l’inverse, le canton avec les voitures les plus coûteuses, c’est Zoug, qui affiche une moyenne de presque 64 800 francs par véhicule. Mais il faut relever que les fourchettes de prix observées dans les différents cantons sont très larges. «La valeur des automobiles assurées chez nous s’échelonne de moins de 10 000 francs à plusieurs millions pour les modèles de luxe», explique Jérôme Pahud, responsable assurances de mobilité chez AXA, cité dans le communiqué de presse.

Une hausse des prix

Ces chiffres mettent également en lumière une importante hausse des prix par rapport aux données récoltées en 2019. AXA remarque: «A cette époque, une voiture coûtait en moyenne 44 000 francs. Quatre ans plus tard, il faut débourser environ 49 000 francs, soit 11% de plus.»

A noter en revanche que Fribourg fait partie, avec Zoug et le Tessin, des cantons avec les voitures les plus récentes. Sur les bords de la Sarine, l’âge moyen des voitures est de 9,3 ans, contre 10 ans en moyenne suisse. AXA note: «Schaffhouse, Berne et Appenzell Rhodes-Extérieures sont les cantons où les voitures sont les plus anciennes. Elles y affichent respectivement 11, 10,9 et 10,7 ans, soit environ deux ans de plus qu’au Tessin.» Enfin, le kilométrage des voitures fribourgeoises se monte en moyenne à 13 744 kilomètres par année (contre 12 880 kilomètres à l’échelle nationale).

AXA indique que ces statistiques englobent toutes les voitures de tourisme assurées par ses soins (véhicules professionnels compris, mais hors contrats de flotte). L’assurance ajoute: «La valeur d’un véhicule se fonde sur le prix catalogue, équipement compris. La moyenne de kilomètres parcourus est déterminée sur la base des kilomètres indiqués lors de la conclusion du contrat et que le preneur ou la preneuse d’assurance parcourt chaque année avec le véhicule.»

Nicolas Maradan

laliberte.ch

mardi 9 avril 2024

Les Suisses toujours plus riches et les Français de plus en plus pauvres

 

Contrairement au revenu, l'évolution de l'inégalité de la fortune est difficile à mesurer en Suisse. En effet, les avoirs des caisses de pension ne sont pas imposables et n'apparaissent pas dans les statistiques officielles. Et ce n'est pas rien: au total, 1200 milliards de francs dorment dans la prévoyance privée.

En revanche, l'ampleur de la croissance globale du gâteau est bien documentée. Selon les données de la Banque nationale suisse (BNS), la fortune totale de tous les ménages privés est passée de 2400 à 5500 milliards de francs en 20 ans, dont plus de 2500 milliards dans des maisons et des appartements. Si l'on déduit les dettes d'environ 1000 milliards, on obtient une fortune nette de 4500 milliards.

Les fortunes suisses sont inégalement réparties

Ce chiffre ne dit toutefois rien sur la répartition, ni sur le fait que la classe moyenne se porte mieux ou moins bien. Mais différentes estimations montrent clairement que les fortunes en Suisse sont très inégalement réparties en comparaison internationale et que la concentration de la fortune a augmenté au cours des 15 dernières années.

La grande inégalité des fortunes s'exprime par exemple dans le «Wealth Report» de l'UBS (anciennement Credit Suisse). Le rapport en question atteste que la Suisse possède la fortune la plus élevée au monde par habitant, soit 685'230 dollars. Mais pour la fortune médiane, c'est-à-dire exactement le Centre de la distribution, elle n'arrive qu'en sixième position, avec 170'000 dollars.

Dans un tel cas, les statisticiens parlent d'une distribution biaisée vers la droite, dans laquelle de nombreuses valeurs petites et moyennes s'opposent à quelques valeurs extrêmement élevées qui tirent la moyenne arithmétique vers le haut.

Il est toutefois réjouissant pour la classe moyenne de constater que, toujours selon le rapport, la fortune médiane a presque triplé depuis l'an 2000. D'une manière générale, l'inégalité de répartition a légèrement diminué dans le jeu de données de l'UBS, selon des indicateurs courants comme le coefficient de Gini.

La part de la fortune des plus riches a augmenté

En ce qui concerne la fortune nette déclarée, c'est-à-dire ce que l'administration fiscale compte comme fortune imposable après toutes les déductions, la situation est par ailleurs différente. Les données de l'administration fiscale montrent que la part de fortune des 1% les plus riches est passée de 38% en 2005 à 44,8% en 2020.

Les 10% les plus riches détiennent 77,8% de la fortune totale. En 2020, on comptait 374 000 millionnaires (environ 6% des contribuables), soit plus de trois fois plus qu'en 1997, où leur part était de 3%.

Parallèlement, la part des personnes physiques qui n'ont rien de côté a baissé de 30 à 22%. Au Centre, les choses ont relativement peu changé. En 2020, près de 50% avaient une fortune supérieure à 50'000. En 1997, cette proportion était de 40%.

La classe moyenne ne s'appauvrit pas

Alors que la Suisse se situe dans la moyenne en ce qui concerne la répartition des revenus, la concentration de la fortune dans le haut de la distribution a pris une ampleur similaire à celle d'autres sociétés inégalitaires, comme les États-Unis, et ce bien que la Suisse soit l'un des rares pays à connaître un impôt sur la fortune.

La raison de cette situation fait désormais l'objet de recherches. Une partie de la concentration de la fortune pourrait être liée à l'arrivée d'étrangers riches. Selon les chercheurs de l'Institut de politique économique suisse (IWP) de l'Université de Lucerne, l'augmentation de l'inégalité de la fortune s'explique principalement par les gains comptables sur le marché des capitaux et par la hausse des prix de l'immobilier.

Il n'est toutefois pas prouvé que la classe moyenne s'appauvrit pour autant. Au contraire, la plupart d'entre elles ont profité de la hausse des prix de l'immobilier et des cours des actions, si ce n'est dans leur fortune privée déclarée, alors dans leur caisse de pension.

A contrario, la France a la dette publique par habitant la plus élevée d'Europe

La définition de la dette publique recouvre l’ensemble des emprunts contractés par les administrations publiques : État, organismes d'administration centrale, collectivités locales et administrations de Sécurité sociale. Si les finances publiques françaises ont souvent fait l’objet de vives critiques, certains pays du monde ont un bilan bien plus négatif.

La dette publique du Japon a atteint 9,2 trillions de dollars, soit 266 % du PIB, le chiffre le plus élevé parmi les grandes économies. Avec une dette publique par habitant de 102.503 dollars (94.808 euros), le pays du soleil Levant se classe en première position.

«L'une des causes de ce problème est la démographie du Japon. Sa population a une durée de vie très longue, ce qui augmente les coûts de la Sécurité sociale et des soins de santé publics», a déclaré Takeshi Tashiro, économiste au Peterson Institute for International Economics.

4ème place mondiale pour la France

La seconde marche du podium est occupée par Singapour. Entre 1991 et 2022, le budget de la dette a varié entre 25,5 milliards et 571,9 milliards d'euros. L’année 2022 a été l’année de tous les records puisque le pays d’Asie s’est rapproché du Japon avec 97.852 dollars (90.506 euros). Le podium est complété par le Qatar avec 77.278 dollars (71.477 euros).

La dette publique française a atteint 3.013 milliards d'euros le 31 mars 2023, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Cette dette s'élève ainsi à 112,5% du PIB, près d'un point de pourcentage de plus qu'à la fin 2022. La dette publique par habitant fait de la France une mauvaise élève puisqu’elle se classe 4ᵉ de ce classement mondial avec 60.790 dollars (56.226 euros).

Le Top 5 est logiquement complété par un autre pays européen : la Grèce avec 50.562 dollars (46.766 euros). Treize ans après avoir été incapable de rembourser sa dette et dû accepter trois plans de sauvetage successifs, assortis de purges budgétaires brutales, le pays commence à sortir la tête de l'eau, lui.

Peter Rohner

blick.ch

La France aimerait que la Suisse finance ses nouvelles centrales nucléaires

 

Emmanuel Macron donne un coup d'accélérateur: le président français veut construire six nouvelles centrales nucléaires d'ici 2050; la construction de huit autres est encore à l'étude. Et tout cela a bien-sûr un coût: 100 milliards d'euros.

La France ne compte pas être la seule à payer: le gouvernement demande également à la Suisse de mettre la main à la poche. «La France estime qu'il est opportun que les pays qui ne veulent pas de nouvelles centrales nucléaires chez eux, mais qui importent volontiers de l'électricité nucléaire de France, participent aux coûts de construction des nouvelles centrales nucléaires prévues en France», avait déclaré fin mars Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères. Selon un article de la «NZZ am Sonntag», cette déclaration visait la Suisse. 

La Suisse a déjà payé pour des centrales nucléaires françaises

La demande de Paris a suscité la rigolade à Berne. En effet, en 2017, la Suisse a décidé de sortir du nucléaire. Et maintenant, elle devrait investir dans des centrales nucléaires françaises. L'idée est pourtant moins absurde qu'elle n'y paraît à première vue, fait remarquer le journal dominical: certes, la loi exclut que l'Etat construise des centrales nucléaires à l'étranger, mais le secteur suisse de l'électricité a déjà choisi cette voie par le passé.

En effet, dans les années 1970, la centrale nucléaire prévue à Kaiseraugst (AG) faisait face à une forte opposition. Il a donc été décidé que la Suisse paierait une partie de la construction des centrales nucléaires françaises du Bugey, de Cattenom et de Fessenheim. En contrepartie, les entreprises suisses d'électricité ont la garantie de pouvoir importer de l'électricité nucléaire. Plusieurs de ces contrats d'approvisionnement sont d'ailleurs encore en vigueur aujourd'hui. 

Les fournisseurs d'électricité Suisses préfèrent se concentrer sur les énergies renouvelables

Cette stratégie pourrait être à nouveau utilisée, estime la «NZZ am Sonntag». Après tout, le développement des énergies renouvelables est au point mort dans notre pays. La question de savoir si l'on disposera de suffisamment d'électricité lorsque les centrales nucléaires suisses seront débranchées fait l'objet d'âpres discussions. «Cette solution serait 'win-win' pour les deux parties», déclare un représentant du secteur de l'électricité qui souhaite rester anonyme.

Irene Aegerter, co-initiatrice de l'initiative «Stop black-out», estime elle aussi que l'idée mérite d'être examinée: «Il est toujours bon de garder ouvertes toutes les options qui renforcent notre sécurité d'approvisionnement.»

Les fournisseurs d'électricité Alpiq, Axpo et FMB voient les choses différemment: ils se concentrent sur le développement des énergies renouvelables, disent-ils à l'unisson. «Alpiq n'a aucun intérêt à investir dans de nouvelles centrales nucléaires en France», écrit un porte-parole de l'entreprise.

Les réactions le prouvent: l'accident nucléaire de Fukushima en 2011 a marqué un tournant dans la politique énergétique suisse. Depuis, le pays veut sortir des énergies fossiles grâce aux sources d'énergie renouvelables. La demande de la France devrait donc encore faire parler d'elle.

Daniel Ballmer

blick.ch

lundi 8 avril 2024

A méditer !




Egger Ph.

vendredi 5 avril 2024

Les assureurs ne veulent plus des Tesla


Alors que les assureurs européens pratiquent des tarifs avantageux pour les voitures 100% électriques, les assureurs américains font le chemin inverse. En tous cas pour certaines marques et certains modèles de voiture. Tesla et le Model Y sont particulièrement dans la ligne de mire des compagnies d’assurance qui jugent que les véhicules produits par Elon Musk sont trop coûteux à réparer. C’est particulièrement vrai pour les Model Y à faible kilométrage qui, après avoir été accidenté, sont presque systématiquement déclassés et envoyés aux enchères. Surprenant !

Selon les chiffres publiés par deux spécialistes, Copart et IAA, ce sont environ 120 Model Y accidentés qui ont été envoyés aux enchères après accident entre décembre 2022 et janvier 2023. La grande majorité de ces véhicules avaient moins de 15.000 km au compteur et leur propriétaire a donc été remboursé (presque) intégralement. Une situation étonnante, car le prix de ces véhicules oscille entre 60.000 et 80.000 dollars.

Jusqu’à 50.000 dollars de réparation

Les spécialistes avancent évidemment des exemples. Et notamment celui d’un Model Y Long Range de 2022 qui coûtait 61.388 dollars à l’achat. Après une collision frontale, les frais de réparation étaient estimés à 50.388 dollars. Trop pour l’assureur. Scénario identique avec un autre Model Y facturé 72.667 dollars à sa sortie d’usine et qui, après une collision latérale, devait subir des réparations pour un total de 43.814 dollars.

Chose encore plus surprenante : Elon Musk s’est lui-même exprimé sur cette problématique en expliquant qu’il allait trouver des solutions pour réduire les coûts de réparation de ses modèles après accident. « Il est étonnant de constater à quel point de petits changements dans la conception des pare-chocs ou de la fourniture de pièces de rechange nécessaires à la réparation après une collision ont un effet significatif sur le coût de la réparation », a déclaré l’homme fort de Tesla. Elon Musk a encore ajouté que « la plupart des accidents sont en réalité mineurs, tels qu’un garde-boue cassé ou un côté rayé » tout en assurant qu’il mettrait tout en œuvre pour réduire les coûts de réparation. Vraie intention ou promesse en l’air pour rassurer ? L’avenir le dira…

David Leclercq

gocar.be

mercredi 3 avril 2024

Comment Lidl et Aldi vendent du bio à prix cassé, comparé à Coop et Migros ?

 

Le bio est jusqu’à 25% moins cher chez Aldi et Lidl

Les discounters allemands Aldi et Lidl, nouveaux temples du bio en Suisse? Cette gamme de produits coûte jusqu'à 25% moins cher dans ces magasins. En cause notamment, les marges plus importantes encaissées par Migros et Coop. Le magazine «Bon à Savoir» a mené l'enquête et a découvert que certains aliments sont vendus jusqu'à 110% plus cher par les géants oranges que ce qu'ils sont payés aux producteurs.

Les ventes de produits bio sont au point mort en général en Suisse, écrit «24 heures». Bio Suisse publiera ses chiffres 2023 au courant du mois d'avril, mais la perception du bio trop cher, réservé aux plus fortunés est déjà connue du secteur. Et ne va pas s'améliorer. La plupart des produits «verts», analysés par le «moniteur des prix» de la Haute École spécialisée du nord-ouest de la Suisse, sont soit plus chers, soit n'ont pas bougé depuis l'an dernier.

Tranches de bœuf quasi 16 francs plus chères

Comment expliquer qu'Aldi et Lidl parviennent à vendre du lait, des yaourts, des œufs et de la farine bio et suisse meilleur marché que les grands magasins historiques de notre pays? D'une part, il y a les fameuses marges. Les discounters ne paient pas moins les agriculteurs, puisque les produits suisses et bio répondent aux mêmes directives, quel que soit le magasin où ils sont vendus, souligne «24 heures».

Pourtant, les tranches de bœuf biologiques sont 49,90 francs à Lidl et Aldi, contre 65,75 francs à la Migros ou à la Coop, rapporte le quotidien vaudois. Pour illustrer les marges confortables des géants oranges, «Bon à Savoir» prend également l'exemple de la truite bio. Elle est achetée 27 francs le kilo aux producteurs, mais il faut débourser 60 francs pour l'achat en magasin.

Payer pour un logo

La RTS indique par ailleurs que la Migros réalise quatre fois plus de bénéfice brut sur les oignons bios que sur les oignons conventionnels. De son côté, Aldi Suisse explique au média de service public qu'il applique les mêmes marges sur les produits sans pesticides et sur leurs versions classiques.

Un autre facteur expliquant ces prix cassés chez les discounters vient des labels officiels. Lidl et Aldi ne paient pas la licence Bio Suisse, qui permet aux distributeurs d'imprimer le Bourgeon sur les emballages, expliquent «Bon à Savoir» et «24 heures». Mais pour ce faire, il faut verser à l'organisation faîtière du bio 0,9% du chiffre d'affaires réalisé avec les produits verts. Aldi et Lidl vendent donc les mêmes produits d'entreprises Bio Suisse proposés aussi par Coop et Migros, mais sans le Bourgeon, ce qui en réduit le prix.

Observatoire des marges étudié aux États

Avec des prix considérés comme exorbitants, le bio est boudé par beaucoup de consommateurs, et l'agriculture durable n'est pas valorisée. Christophe Darbellay, président du Conseil d’État valaisan, veut que ça bouge. Pour le ministre centriste, interrogé par la RTS, les marges des grands distributeurs représentent «un risque de disparition de l'agriculture». Il appelle à la création d'un observatoire national des marges.

Une initiative déposée par l'ancienne conseillère nationale verte Isabelle Pasquier-Eichenberger est actuellement en commission du Conseil des États. Pour contrôler les marges, le texte propose notamment de forcer les distributeurs à ouvrir leur comptabilité. Un outil qui existe depuis 20 ans en France.

Lucie Fehlbaum

blick.ch