Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 2 juin 2015

Les cinq bonnes raisons de simuler l’orgasme


Amplifier sa propre excitation, faire plaisir à son partenaire ou en finir: la simulation est bien une réalité dans les ébats sexuels. 

Sachant à quel point il est important pour la plupart des hommes de se sentir performants, alors pour les rassurer sur leurs compétences en tant qu’amant la simulation peut être une bonne raison.
Image: fotolia



Un rapport trop long? Un homme à rassurer sur ses compétences? Ou un orgasme qui ne vous vient pas facilement? Qui n'a jamais simulé... Et à chacun ses raisons! De notre côté, nous avons demandé à la conseillère conjugale et sexologue Laurence Dispaux, exerçant à Morges, de nous donner les cinq raisons de simuler un orgasme.

1. Pour amplifier sa propre excitation et son plaisir. 
Respirer fort, contracter le périnée, bouger le bassin, gémir… Cela peut être excitant en soi et risque bien d’entraîner une accumulation de stimuli et, pourquoi pas, un vrai orgasme.

2. Pour rassurer le partenaire sur ses compétences en tant qu’amant
sachant à quel point il est important pour la plupart des hommes de se sentir performants. Typiquement, l’homme rêve de rendre heureuse sa partenaire et évalue ceci selon le nombre d’orgasmes, à tort bien sûr.

3. Pour signifier sa reconnaissance et/ou son amour, pour montrer la connexion avec l’autre. 
Il est important de remercier son partenaire pour ses efforts, sa tendresse, sa présence, sa patience… et lui exprimer que l’on est bien là, avec lui, dans le même ressenti.

4. Parce que l’on sent qu'aujourd’hui, on a peu de chance d’arriver à l’orgasme
(fatigue, pensées parasites, émotions négatives…) mais que l’on a quand même envie de partager une étreinte amoureuse, sans avoir forcément les mots pour expliquer que pour nous, l’orgasme n’est pas le but unique d’un rapport. Par ailleurs, s'il ne nous vient pas facilement, on pourrait se reposer sur la simulation et renoncer à travailler sur nos apprentissages sexuels.

5. Pour permettre au partenaire (et à soi-même) de se reposer, 
si l’acte dure depuis un moment…

La conseillère conjugale et sexologue tient toutefois à ajouter que ce «n'est évidemment pas une bonne idée de simuler l'orgasme au long-terme». Pourquoi? «A force d'être dans la simulation et dans l'effort de convaincre l'autre, on risque de se couper de nos propres sensations», commente-t-elle.

Elle précise également que «la communication érotique avec le partenaire pourrait être entravée, puisqu'il ne reçoit pas les signaux corrects concernant nos vrais besoins en termes de stimulations sexuelles. Ce qui est dommage pour l'évolution de la sexualité du couple!»

L'orgasme d'un point de vue fonctionnel

Endorphines, dopamine ou acétylcholine... ce sont les molécules dites du plaisir. Ces neurotransmetteurs du système limbique sont directement impliquées dans cette sensation de bien-être et d’euphorie recherchée et éprouvée par les individus. Des chercheurs américains ont réalisé une vidéo spectaculaire grâce à l'IRM fonctionnelle montrant l'illumination du cerveau au cours de l'orgasme.