Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 16 juillet 2017

Combien de temps un immigré reste-il en Suisse?


Un quart de la population résidant en Suisse ne possède pas la nationalité du pays. Une proportion parmi les plus élevées au monde. Mais pendant combien de temps ces étrangers restent-ils en Suisse? Sans surprise, la réponse est très variable selon la nationalité d'origine. Illustration en graphiques des spécificités migratoires des populations étrangères.

Les étrangers figurent régulièrement au centre des débats politiques helvétiques. swissinfo.ch se penche régulièrement sur les détails des chiffres de l'immigration, mais n'a encore jamais abordé la question de la durée de séjour des étrangers.

Les données individuelles de l'Office fédéral de la statistique dont dispose le pôle de recherche national NCCR - on the move permettent de retracer sur 15 années les mouvements migratoires des étrangers arrivés en Suisse en 1998.

Parmi les immigrés arrivés en Suisse en 1998, la proportion de personnes ayant quitté le pays après quinze ans est ainsi particulièrement élevée (plus de 80 %) chez les ressortissants du Japon, des États-Unis ou encore de Chine. Après seulement deux années, la moitié des migrants en provenance de ces pays ont quitté la Suisse.

Les migrants en provenance des pays voisins de la Suisse (Italie, France, Allemagne et Autriche) constituent à eux seuls actuellement près de 40% des résidants étrangers. Environ le 60% des ressortissants de ces pays ont quitté la Suisse après 15 années. 

Selon les calculs du NCCRLien externe, la moitié des étrangers de l'UE/AELE arrivés en 1998 ont quitté le pays après 7 années et demie. 

A noter que ces chiffres suivent les migrants arrivés sur le territoire helvétique avant l'entrée en vigueur en 2002 des accords sur la libre circulation avec l'UE. 

Le NCCR estime que le rythme des départs des citoyens de l’UE s’est accéléré pour les personnes arrivées après la libre circulation des personnes. Celle-ci a ainsi contribué à accroître la mobilité internationale.